Quelles sont les solutions de financement dit « court terme » aux entreprises ?
Qu’entend-t-on par BFR et comment s'assure-t-on de sa bonne gestion ?
La gestion du besoin en fonds de roulement (BFR) est essentielle pour toute entreprise cherchant à maintenir sa santé financière. Le BFR représente la différence entre les actifs à court terme (créances clients, stocks) et les passifs à court terme (dettes fournisseurs, autres dettes). Autrement dit, il s'agit des ressources financières nécessaires pour combler le décalage entre les décaissements et les encaissements liés à l'activité courante de l'entreprise.
Lorsque le BFR est positif, l'entreprise se doit de trouver des liquidités pour financer son cycle d'exploitation. En revanche, un BFR négatif signifie que l’entreprise bénéficie d’une avance de trésorerie de la part de ses fournisseurs. La majorité des entreprises, et particulièrement les PME, se trouvent confrontées à des BFR positifs, les contraignant ainsi à rechercher des solutions de financement à court terme pour couvrir ce besoin.
Plusieurs facteurs impactent considérablement le BFR :
L’augmentation des délais de paiement clients ;
La réduction des délais de paiement accordés par les fournisseurs ;
Les changements stratégiques ou les modifications dans le modèle d’affaires ;
Les erreurs de gestion, telles que le financement d’investissements par auto-financement ;
Les charges exceptionnelles dues à des événements imprévus, entre autres.
Quelles solutions mettre en place pour optimiser le BFR ?
Aujourd’hui, plusieurs solutions sont à disposition des entreprises pour leur permettre d’optimiser leur besoin en fonds de roulement :
I. Facilité de caisse et découvert bancaire :
Facilité de caisse : Ce produit bancaire permet de maintenir un solde de compte négatif jusqu'à un certain montant, généralement pour une courte période. Il est utile pour faire face à des décalages temporaires de trésorerie. Les frais associés incluent les intérêts débiteurs, calculés en fonction de la durée et du montant utilisé. La mise en place est rapide et sans justificatifs. Toutefois, les coûts peuvent être élevés et la solution ne résout pas toujours les problèmes de rentabilité sous-jacents.
Découvert bancaire : Il s’agit d’un crédit accordé pour couvrir des besoins réguliers en trésorerie. Comme pour la facilité de caisse, le découvert entraîne des coûts élevés et peut aggraver les difficultés financières en cas de mauvaise utilisation.
II. Apport en capital ou compte courant d’associé :
Cette solution consiste à injecter des fonds personnels ou de partenaires dans l’entreprise. Ce renforcement de la trésorerie peut rapidement améliorer le BFR et permettre de faire face à des besoins urgents. Elle dépend de la capacité des associés ou des investisseurs à fournir des liquidités supplémentaires.
III. Prêt de trésorerie :
Les prêts de trésorerie sont des crédits amortissables à court terme (généralement en moins de deux ans) conçus pour améliorer la trésorerie. Le déblocage des fonds est souvent rapide, mais le processus de demande peut être long et coûteux, avec des frais de dossier, des intérêts et des garanties associées à l’encours. Cette solution impacte nécessairement la capacité de financement de l’entreprise à long terme, car les mensualités sont prises en compte dans le calcul de la capacité d’autofinancement (CAF) disponible pour l’octroi d’un nouveau crédit.
IV. Affacturage :
L’affacturage, ou factoring, est une solution efficace pour financer le BFR en cédant des créances clients à un organisme spécialisé en échange de liquidités immédiates. Adapté aux entreprises BtoB de toutes tailles et secteurs, le factoring réduit le risque d’impayés grâce à une assurance souvent incluse par le factor. De plus, la gestion du recouvrement est souvent externalisée au factor selon les besoins du client. Le délai de mise en place est très rapide, surtout lorsque l’entreprise est accompagnée par des courtiers qui connaissent parfaitement le marché et bénéficient de relations de confiance avec les factors.
V. La mobilisation des créances clients :
Ce mécanisme permet à une entreprise d’obtenir une avance sur ses créances non encore échues, par exemple en utilisant des effets de commerce ou des lettres de change. La banque se charge de l’encaissement de la créance et, en contrepartie, elle avance les fonds à l’entreprise moyennant un coût. En France, la cession Dailly est la forme la plus courante de mobilisation des créances, offrant un cadre juridique simplifié pour faciliter ces opérations.
Conclusion
La gestion du BFR est un enjeu crucial pour les entreprises, en particulier pour les PME, qui doivent souvent trouver des solutions de financement à court terme pour combler les décalages entre encaissements et décaissements. Parmi les options disponibles, l'affacturage se distingue par sa capacité à fournir des liquidités immédiates grâce à la cession de créances clients.
En s’entourant de Pharoix, cette solution sera mise en place rapidement. Vous bénéficierez de l’expertise de courtiers spécialisés, de leur connaissance approfondie du marché et de leurs relations privilégiées aveC les factors.
De plus, l'affacturage réduit le risque d'impayés et externalise la gestion du recouvrement, libérant ainsi du temps pour les équipes internes, tout en optimisant la trésorerie.
N’hésitez pas à contacter Pharoix par téléphone au +33 7 69 16 98 34 ou par email à contact@pharoix.com pour en discuter et découvrir comment nous serons en mesure de vous aider à optimiser votre BFR.